Ice Texts – Didn’t Know? [David Buckland], 2005-2009 C’est au début des années 2000 que les climatologues Will Steffen, Paul Crutzen et l’historien John McNeill ont proposé le terme de « grande accélération » pour désigner un phénomène révélateur de bouleversements sociaux et environnementaux par l’humanité. La grande accélération, appelée aussi période de l’Anthropocène, est un concept identifiant les impacts néfastes des activités humaines sur l’environnement. Ces soixante dernières années, les êtres humains ont altéré les écosystèmes plus rapidement et plus profondément que dans aucune autre période comparable de l’histoire humaine, mentionnent Issberner et Léna dans un article paru sur le site de l’UNESCO. Dans son livre Pour une philosophie de l’Anthropocène (2017), Alexander Federau explique; « L’Anthropocène constitue la seconde transition géologique vécue par l’humanité. Pour la première fois, les humains ne sont pas seulement les témoins de ces changements, mais ils en sont
Le vol du bourdon se révèle une précieuse mine d'informations pour la science. Selon le site Bee Aware , le zoologiste britannique Charles Ellington aurait enregistré le battement des ailes du bourdon, jusqu’à 200 fois par seconde, avec une caméra sophistiquée et ultrarapide. L’air qui est agité par les battements ultra rapide de ses ailes crée des tourbillons et c’est grâce à la dépression que ces tourbillons provoque qu’il peut s’élever dans les airs et atteindre une vitesse allant jusqu’à 20 km/h. Chaque mouvement, en forme de huit, génère des effets d’ascenseur donnant lieu à un retour d’information sensori-nerveux et permet au bourdon de se stabiliser et d’ajuster son vol de façon très réactive. Le vol du bourdon est un phénomène extraordinaire qui mérite que l’on s’y arrête. Selon les lois de l’aérodynamique, étant donné la grosseur et la lourdeur de son corps, le bourdon ne devrait pas être capable de voler avec de si petites ailes. Il devrait être impossible à cet insecte